« Même la pluie »

Titre original: | También la lluvia |
Pays: | Espagne |
Année: | 2010 |
Durée: | 1h44 |
Réalisé par: | Iciar Bollain |
Avec: | Gael García Bernal, Luis Tosar, Carlos Aduviri |
Du 06/04/2011 au 29/05/2011
Résumé du film
Un réalisateur, Sebastián, arrive à Cochabamba pour tourner un film sur l'arrivée de Christophe Colomb aux Antilles et sur l'asservissement des Indigènes. Il veut que le film montre le sort des Indigènes et le rôle qu'ont joué leurs défenseurs Antonio de Montesinos et Bartolomé de las Casas. Son producteur, Costa, a choisi la Bolivie pour des raisons de coûts.
Le réalisateur choisit parmi ses figurants Daniel dans le rôle d'Hatuey, chef des Taïnos. Daniel est aussi l'un des meneurs du mouvement contre la hausse du prix de l'eau. En effet, une multinationale américaine, Bechtel, a remporté le marché de la distribution d'eau. Elle ferme les puits et oblige les gens à payer 450 dollars par an, alors qu'ils ne sont payés que deux dollars par jour.
Les scènes du film en répétition ou en tournage alternent peu à peu avec les scènes de manifestations à Cochabamba, introduisant un parallèle entre l'exploitation passée et présente des habitants d'Amérique du Sud.
Le réalisateur choisit parmi ses figurants Daniel dans le rôle d'Hatuey, chef des Taïnos. Daniel est aussi l'un des meneurs du mouvement contre la hausse du prix de l'eau. En effet, une multinationale américaine, Bechtel, a remporté le marché de la distribution d'eau. Elle ferme les puits et oblige les gens à payer 450 dollars par an, alors qu'ils ne sont payés que deux dollars par jour.
Les scènes du film en répétition ou en tournage alternent peu à peu avec les scènes de manifestations à Cochabamba, introduisant un parallèle entre l'exploitation passée et présente des habitants d'Amérique du Sud.
Commentaires
Représentant l’Espagne pour l’Oscar du Meilleur Film Etranger, « Même la pluie » est un film ambitieux qui mêle des récits parallèles à une thématique essentielle : l’accès à l’eau. Un beau mariage entre la sensibilité d’Iciar Bollain (« Ne dis rien ») et les enjeux sociaux de Paul Laverty, scénariste attitré de Ken Loach.